Comme prévu il n’y aura pas grand-chose pour les kinés. Dans un contexte anxiogène, impacté par les lourdes conséquences sanitaires et économiques en lien avec la COVID, pouvait-il en être autrement ?
Le déficit de la Sécurité sociale est annoncé à plus de 44 milliards en 2020 et à plus de 27 milliards en 2021. De nombreuses petites entreprises ont déjà mis la clef sous la porte. D’autres plus importantes ont licencié, mettant ainsi au chômage de très nombreux Français. Faisons-nous partie de cette France qui souffre ?
Bien évidemment le rôle d’un syndicat est de se battre, de revendiquer, de faire part des préoccupations de ses propres sœurs et frères, de rappeler que depuis 8 ans la valeur de la lettre clef n’a pas bougé. Oui mais tout ne peut pour autant pas se réduire à ces seules pour ne pas dire ses seules préoccupations.
L’accent des négociations est mis sur le télé-soins. Même si ce point continue de nous orienter dans la direction d’une profession médicale à compétences définies, nous sommes des thérapeutes de terrain, qui touchons le patient. L’intérêt direct comme le retentissement pour nous sera fort limité. Mais qu’importe, là n’est pas le problème.
Il est possible, sans certitude, que nous obtenions les quelques revalorisations inscrites avec effet différé dans l’avenant n°5 mais elles étaient prévues à compter du 1° juillet 2021. Il y avait une perspective pour un passage de l’IF de 2,5 € à 4 € pour la prise en charge analytique et globale de la personne âgée.
Il y aura sans doute quelques « rectifications de tir » dans un sens comme dans un autre au sujet des zonages afin que les dispositions prises ici et là d’une manière non régulière puissent cette fois avoir une base conventionnelle.
Nous verrons. Il y a un temps pour tout et celui de la solidarité devrait aussi guider nos propres réflexions.