La COVID n’a pas que des effets sanitaires avec pourtant déjà plus de 90 000 morts en France. Elle a également  (surtout ?) des conséquences économiques dramatiques.

Avant la crise le déficit de la sécurité sociale était annoncé à 5,4 milliards d’euros. Il a ensuite été prévu à 49 puis ramené à 44 Milliards d’euros. Le dernier chiffre avancé serait de 38,9 milliards en 2020. Le PIB subira un recul de 8,2%.

Bien que les incertitudes liées à la COVID demeurent importantes, une reprise de l’économie est attendue en 2021 avec un rebond de + 5,9 % du PIB. Cela devrait impacter favorablement les caisses de l’assurance maladie avec un retour de 25,2 milliards d’euros.

Derrière ces chiffres froids et évolutifs, se dressent des perspectives complexes pour la santé et pour ses soignants.

Avec des lignes budgétaires ouvertes dans de nombreux secteurs il y aura des effets de vases communicants à attendre.  Dans le rapport de la Cour des Comptes, une nouvelle fois l’hôpital ce retrouve au centre avec notamment la préconisation de l’accélération des groupements hospitaliers de territoires (GHT) , l’optimisation des achats de dispositifs médicaux, la simplification des financements afin d’éviter un chevauchement des missions et des enveloppes et une meilleure gestion des dotations entre administration centrale et ARS. Les prestations sociales devraient être encore plus encadrées.

Nous ne sommes pas directement ciblés comme nous l’avions été en 2015 mais soyons certains que tout sera étudié et que les kinés feront partie de la liste.