L’apparition de la COVID fin 2019 a bouleversé le monde, notre petite île et nos activités de kinésithérapeute.

La vaccination obligatoire, le pass sanitaire… sont venus se superposer en couches successives à quelque chose déjà difficile à digérer.

Des infos sont disponibles sur le site de l’ARS Réunion pour le grand public mais également pour les professionnels de santé

Les actions de l’OMK RUN

Avant de définir la position de notre syndicat vis-à-vis des professionnels non-vaccinés quelques infos sur les actions engagées depuis le mois d’août.

A différentes reprises nous avons échangé avec la CGSS par courriels, courriers, conversations téléphoniques. .

Les sujets abordés: les modalités d’application de la loi ; les dates; la potentialité pour les professionnels non-vaccinés de se faire remplacer; les bases juridiques des mesures de déconventionnement à venir; les retentissements dans les zones surdotées….

La position de l’OMK RUN vis-à-vis de la loi et des professionnels non-vaccinés

En tant qu’individu chacun a la possibilité de penser et de s’exprimer comme il le souhaite sans pour autant transgresser les lois qui définissent le bien vivre commun. C’est le propre de la démocratie.

En tant que professionnel de santé, c’est déjà un peu différent car si notre pensée reste libre, notre expression en face de nos patients ou lorsqu’elle est relayée dans les médias, doit tenir notamment compte du code de déontologie et de ses articles R.4321-64, R4321-65, R.4321-74; R.4321-79. 

En tant que syndicat, nous n’affichons aucune position sur ces sujets pour la bonne et simple raison que nous n’avons pas à en avoir. Les différentes dispositions résultent d’une loi qui concerne la santé publique.

L’Ordre et l’URPS exercent leurs missions dans ce domaine. Les élus qui ont des avis contraires à la politique sanitaire actuelle et au rôle qui doit être assumé par les entités au sein desquelles ils siègent auront peut-être démissionné. Nous n’avons pas eu connaissance de tels cas mais il est possible qu’il y en ait eus.

L’action d’un syndicat libéral comme le nôtre concerne l’exercice professionnel dans le cadre conventionnel. A titre personnel nos responsables ont donc chacun  leur position (la même, différente ?) qui ne saurait pour autant être affichée en tant que telle.

Nous portons les messages de nos adhérents. A ce titre, si nous outrepassions nos prérogatives, quel avis pourrions-nous avoir et émettre ?

Une centaine de syndiqués pourrait-elle ou devrait-elle s’exprimer au nom des 1800 kinés libéraux de la Réunion ? Serait-elle audible voire crédible ? Sur ces 100 syndiqués quelle serait la tendance ? Du 50-50 ? Une majorité plus ou moins pour « un bord » ou pour une autre ? Ce serait ingérable, générateur de colère et de frustrations.

Donc chacun à sa place. Nous vous informons sur ces sujets et c’est déjà beaucoup.

Les réactions recueillies

Elles sont globalement bonnes. Néanmoins quelques uns d’entre vous nous ont interpellés d’une manière agressive car il leur semblait évident que nous devions les défendre et empêcher que le loi puisse être appliquée.

Que les 3 ou 4 qui ont eu cette démarche ne soient pas syndiqués ne leur a pas paru au demeurant paradoxal, mais passons sur ce détail, l’auraient-ils été que nos réponses auraient été identiques

Elles s’appuient autant sur les missions qui nous sont dévolues que sur le bon sens. 

Nous continuerons à faire ce qui est notre domaine d’engagement: intervenir dans le domaine conventionnel. Et nous ne manquons pas de boulot.