La loi n°2021-502 du 26 avril 2021, dite Loi RIST, vient d’être publiée au JO de ce jour.

L’article 12 de cette loi vient modifier l’article L4321-1 du code de la santé publique. Ainsi sauf avis médical contraire, le kinésithérapeute, pourra renouveler une prescription initiale datant de moins d’un an.  Cela sera utile notamment pour finaliser certaines prises en charge « en limite de prescription » et aussi pour tous les soins chroniques.

A noter qu’un nombre croissant d’ordonnances ne comporte plus aujourd’hui de nombre de séances. Les études menées sur ce point ont démontré que cela n’avait pas eu de caractère inflationniste sur le volume d’actes.

L’extension du pouvoir de prescription est également contenue dans les points « b » et « c ». Outre les substituts nicotiniques déjà concernés, d’autres dispositifs pourront prochainement être prescrits par les kinésithérapeutes. Des précisions seront apportées.

Dans les six mois suivant la promulgation de cette loi un rapport fixera d’éventuelles nouvelles orientations quant à la possibilité de soins en première intention. Nous reviendrons donc également ultérieurement sur ce point.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de parler d’une avancée majeure pour notre profession mais d’un pas supplémentaire vers une autonomie mieux prononcée.  Ce n’est donc pas « le grand soir » mais ce n’est sans doute pas anodin non plus.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Espérons que nous les verrons couler !

 

Nous avions aborder ce point avec la CGSS lors de la dernière commission paritaire. Aujourd’hui nous avons transmis un message pour informer du passage au JO.