La prescription de certains médicaments.
Elle doit faire l’objet d’un arrêté. Pour l’heure elle n’est pas encore tout-à-fait active. Encore que… En réalité, comme l’écrit le CNOMK sur son site : « Il s’agit d’une mise en conformité puisque la prescription de ces produits, ainsi que des antalgiques dans le cadre des protocoles d’accès direct en cas d’entorse ou de lombalgie aigüe, était déjà possible. »
Cette officialisation par la loi permettra la prise en charge par l’assurance maladie de prescriptions éligibles au remboursement pour les patients.
L’accès à la kinésithérapie en première intention par le patient
C’est ce point qui doit être étudié et pour lequel un rapport devra être livré avant le 26 septembre. Il est probable que « certains acteurs », au niveau politique et dans la santé, soient tentés de s’y opposer mais la machine est en route. Le système de santé doit évoluer vers une meilleure appréhension et partage des responsabilités, chacun restant dans un cadre défini, et in fine hiérarchique !
Un certain nombre de kinésithérapeutes est également un peu frileux à cette évolution car la filiation œdipienne, « maman sécu et papa docteur » n’a certes pas que des désavantages. Assumer ses responsabilités est une preuve de maturité mais parfois également une épreuve à surmonter.